Ma première cyclo montagnarde, je l’attendais depuis longtemps, je n’allais pas être déçu.
La veille au soir, un peu d’excitation, d’appréhension aussi !
Et c’est parti, l’équipe est rodée, les vélos très vite montés sur les remorques, et Thierry et Thierry nous emmènent à travers la Champagne, la Meuse.. Le Président nous suit avec une partie du groupe.
Je me laisse bercer par les rires de Thierry, la petite halte pour un café est la bienvenue. L’arlequin nous apporte des croissants. Je regrette d’être reparti sans avoir vu la boulangère qui d’après l’arlequin… Bon je m’égare !!
Allez nous sommes arrivés et avons hâte de commencer. Le départ dans les vignes est très agréable. Tout le monde en garde sous la pédale en attendant les cols. Je monte le Ballon d’Alsace à mon rythme, Jean – Marie me soutient me parle de tout et de rien, et la montée se fait doucement et naturellement. Il fait chaud mais les sous-bois nous aident. Le soir, l’auberge est très sympa, la petite bière fait du bien, le repas copieux.
La fatigue me gagne vite et personne ne traîne car plus de 2000 D+ nous attendent.
On part à fraîche avec Jacques en éclaireur mais qui s’arrête souvent pour nous prendre en photo. La montée du Grand Ballon me parait interminable. Mon fils me félicite et me dit qu’il a trouvé le col très facile. Le pire c’est qu’il ne le fait pas exprès. On m’avait souvent dit que ce club était soudé, diffèrent, je confirme.
Le Petit Ballon est de trop. Je n’avance plus du tout. Doudounet et Pascal m’encouragent tout au long de la montée. Je m’accroche perd des litres d’eau, je culpabilise un peu de retarder le groupe.
Au sommet c’est gagné. Le groupe repart ensemble dans des descentes interminables traversant des villages et paysages magnifiques.
On arrive les derniers mais je suis sûr que nous sommes le groupe qui s’est le plus amusé.
Nous repartons heureux de l’avoir fait. Je suis content de l’avoir partagé avec mon fils.
Le soleil se couche doucement à l’Ouest, Thierry rigole en conduisant. Jai hâte de repartir avec ce groupe.
Sami
