randonnée Us – Gerberoy – Us du cycloclub de Frépîllon

La randonnée de Frépillon est un classique du calendrier mais c’était une retrouvaille après une période COVID qui se prolonge puisque deux ou trois membres de notre club étaient en quarantaine pour ce week-end.

Nous étions quand même une vingtaine au départ, dont deux féminines, ce que je crois ne pas avoir vu malgré d’assez nombreuses participations.

Le trajet en voiture jusqu’à Us a paru un peu long mais s’est effectué sans encombre dans une ambiance ensommeillée.

Le premier point de contrôle s’est trouvé proche du départ de notre « 150 » puisque commun avec ce lui du « 200 » qui partait de Frépillon. Pourtant le groupe y est arrivé scindé eu deux, les « cadors » avaient les crocs, les « marmottes » dormaient encore.

Le parcours nous a fait traverser la campagne vallonnée du Vexin, offrant toute une palette de couleurs et une lumière toute printanière. Malgré le fraîcheur matinale, une belle journée nous était promise.

Cela dit un vent soutenu n’a pas permis aux moins vaillants de suivre la cadence des premiers. Si prendre du vent évite de sentir le moisi, savoir s’abriter préserve ses forces (proverbe cycliste).

Restés en arrière, Didier (le Président), Pascal (N’a qu’une patte) et moi, en avons profité pour admirer les fermes restaurées, les églises perchées et pour buller un peu sur un banc qui aurait mérité qu’on s’y attarde.

Le déjeuner à Gerberoy, sous le soleil , au son de l’accordéon, avait des allures de fête villageoise.

L’après midi s’est avérée non moins vallonnée mais tout aussi buccolique, notamment pendant 20 kms de descente dévalées sans effort. Une descente un peu trop grisante puisque certains ont oublié de tourner à gauche au monent d’emprunter un « raidar » que Didier, le Président, a bien aimé.

Nous avons heureusement retrouvé les égarés du coté de Chaumont en Vexin.

D’aucuns ont cru que les dernier kms seraient plats, que nenni, mais la proximité de l’arrivée a boosté le moral des troupes. Un peu trop d’ailleurs, puisqu’avec plus de jambes que de tête, on peut rater le point d’arrivée quand d’autres le franchissent avec soulagement.

Une belle journée de bosses, comme on les aime, qui fonde l’unité d’un groupe de fêlés heureux de pédaler.