BRM 300 kms 01/04/2023

Mon Premier BRM 300 Kms

Revenons un instant au début de l’histoire :
Lors d’une réunion en début d’année, Thierry nous annonce que son gendre Mauricio va parcourir Paris – Brest – Paris en tant que fabricant de Bicyclette. Thierry qui a un grand cœur va l’accompagner sur les brevets de qualification, du 200, 300, 400 et plus. Il nous fait part de cette splendide idée et nous invite à le suivre, pour ceux que ça intéresse.
Le 200 fut une réussite. Nous étions 18 participants avec bon nombre qui n’avaient jamais parcourus une telle distance.
Pour le 300 nous étions 6 à vouloir accompagner Thierry et Mauricio. 5 d’entre nous n’ont jamais réalisés une telle distance. C’est un défi que nous relevons. A la réunion de préparation deux jours avant, Thierry nous donne les derniers conseils.
Aux vues de la météo la veille, ou il y a eu un avis de tempête sur la France, les messages d’encouragement fusent et nous nous posions tous des questions.
Levé à 4h pour le rdv à 5h30 à l’église, il faut vraiment avoir un grain ! 5h30, le groupe est là, nous partons.
Première découverte, rouler de nuit, c’est difficile, nous ne discernons pas le dénivelé ni le relief sur le bord de la route. J’ai pourtant une superbe lampe, prêtée par doudounet, c’est assez angoissant pour ma part. Mais comme si cela ne suffit pas, la pluie nous accompagne, une petite pluie ! Comme pour nous encourager, le vent nous pousse jusqu’à Jouarre, où nous en profitons pour nous restaurer et pointer nos cartons.
Nous repartons en direction de Provins, la pluie s’arrête et le soleil pointe le bout de son nez mais le vent souffle face à nous dur dur !! Heureusement nos supers forças devant, Thierry et Mauricio vont nous abriter tout au long du parcours. Enfin, arrivés à Provins, superbe ville fortifiée, nous en profitons pour prendre un encas et acheter des sandwichs que nous mangerons un peu plus tard, à l’heure du repas.
Nous partons en direction de château Landon, alors là, le dieu Eole nous a béni. Vent violent plein face de quoi nous démoraliser et nous fatiguer, comme si la distance ne suffisait pas !
Au bout d’un moment, l’un d’entre nous demande un arrêt pour manger un peu. Il est midi, nous avons parcouru 120kms, on s’arrête à Dannemarie très beau village. Une superbe église nous tend les bras. Nous sommes à l’abri du vent et le soleil nous réchauffe. Nous faisons un repas réconfortant et Salvateur. Puis nous repartons et la comme si le vent ne suffisait pas, une pluie battante s’abat sur nous. Nous serons trempés de la tête aux pieds. Nous sommes frigorifiés. Nous arrivons à Chateau Landon, où nous en profitons pour déguster un café chaud et réconfortant. Le soleil sèche un peu nos vêtements.
D’après l’organisatrice qui n’en a que pour le vélo de Thierry, (enfin je pense) nous signale qu’il reste 40kms de dénivelé difficile avec le vent, mais après c’est tout plat pour les 100 derniers kms. Elle avait raison les 40kms ont été difficiles avec ce vent de face et la pluie limite grêle. Comme me disait Christophe « mais qu’est-ce qu’on est venu faire dans cette galère et en plus on a payé ! »
Vraiment grand coup de chapeau à Thierry qui nous a abrité, motivé et tiré sur ces 40kms. Il était devant et lorsqu’il y avait une bosse, il se mettait derrière pour m’attendre et cela m’a fait du bien, mais que d’efforts dépensés !
Nous arrivons à Fontainebleau pour le dernier pointage. Attention, nous ne sommes plus dans le même monde. En regardant devant nous. Le ciel est noir, non il ne fait pas nuit notre diagnostique va vite se vérifier. On va en ramasser une bonne. Quant à nos pronostics : 22h, 23h, voir plus. On a jusqu’à 1h du mat. Il est vrai qu’après ce pointage, on roule mieux, le vent est tombé et nous traversons des bois, mais la nuit arrive vite et la pluie retombe et nous accompagnera jusqu’a l’arrivée. Nous ferons 2 arrêts pour rejoindre l’arrivée car les organismes sont de plus en plus fatigués.

Une crevaison d’Éric juste avant la tombée de la nuit nous permettra de nous reposer. Franchement une seule crevaison sur 300 kms, on n’a connu bien pire !
Puis arrivés à Gournay sur Marne, nos chemins se séparent. J’en profite pour remercier Thierry et Mauricio car ils ont réalisé un énorme travail.
Nous motivés, nous abrités, nous attendre, et nous faire parcourir 300 kms une belle performance. Bravo à tous les participants qui ont également réalisé cette belle randonnée. Ce seront de très bons souvenirs gravés dans nos mémoires et une expérience sportive inoubliable.
Didier F