L’histoire avec un grand H n’est qu’un éternel recommencement. Pour ne pas déroger à la règle, l’unité d’élite du cyclo club de Gournay se devait de réparer un affront vieux de treize ans, resté en travers de la gorge de tous ces grognards partis en mission sur la première campagne du géant de Provence.
En effet, en ce temps là (j’entends déjà des malfaisants parler du siècle dernier….) l’unité d’élite gournaysienne décidait d’aller s’attaquer au mont Ventoux pour fêter les trente ans de la garnison. L’histoire à retenu que malgré une préparation optimale aussi bien physique que liquide !!! le courage de tous nos grognards missionnés ne suffira pas à faire plier le mont qui usera d’une arme bien à lui. J’ai nommé : le vent. Ce satané vent qui empêchera les plus virulents de franchir les deux derniers kilomètres. Trop dangereux pour les hommes. Il a fallu rendre les armes et s’avouer momentanément vaincus. Momentanément car, trois grognards plus têtus que les autres, se lancèrent à nouveau et en catimini dans la bataille deux jours plus tard. Ils attaquèrent par une autre face et malgré le vent toujours violent, le froid et le brouillard, rien ne les empêchera d’atteindre le sommet.
Malgré cette victoire, on ressentait une certaine déception dans les troupes au moment du retour.
Depuis, le temps à passé, la garnison s’est engagée avec succès sur beaucoup d’autres objectifs tous parfaitement réussis. La Colonel de l’époque à déposée les armes. Certains grognards sont partis vers d’autres contrées mais heureusement d’autres sont arrivés pour les remplacer. La force de cette unité d’élite est que les entrants (après une période de formation plus ou moins persuasive !!!) adhèrent aux valeurs qui prévalent au sein de ce groupe. Un nouveau Colonel à pris le commandement des troupes afin de continuer le très bon travail effectué jusque là.
Puis, décision fut prise par le QG de retourner s’attaquer à ce satané mont Ventoux afin de laver cet affront et ainsi, enlever le petit caillou dans la chaussure des participants de la première campagne. Bien évidemment, les nouveaux bleus bites étaient eux aussi conviés.
Il fut décidé de retourner dans le même camp de base que pour la première campagne afin de retrouver nos marques au plus vite. Le schéma de préparation à l’action resta lui aussi identique à la tentative précédente. A savoir une sortie matinale autour de la cible afin de prendre des repères et ainsi rester concentré sur l’objectif. Après étude de la météo locale par nos experts, il fut décidé que l’assaut serait donné le Mercredi. Pour autant, la veille, une escouade de reconnaissance composée de cinq bleus bite, est parti à l’assaut du géant par le coté le plus long histoire de voir la réaction du monstre. Tout se passa très bien puisqu’ils arrivèrent tous à bon port. Au rapport du soir, devant une boisson réparatrice, il fut fait état de la facilité et de l’efficacité de l’attaque. Cela eut pour effet de galvaniser les troupes (mais était ce vraiment nécessaire ??? ).
Le jour j, une escouade de sept combattants composé d’un mélange d’anciens et de nouvelles recrues, s’élança de bonne heure avec l’idée de gravir le mont par les trois cotés et ce, dans la même journée. Idée à la con je vous le confirme mais suggérée par un des deux grognards qui avait réussi l’exploit d’atteindre le sommet lors de la première campagne.
Et puis tactiquement, cela pouvait déstabiliser le géant avec la diversification des attaques car le gros de la troupe (non, je ne donnerai pas de nom bande de chacal à foie jaune….je parle de l’ensemble des troupes) est parti lui un peu plus tard pour mener l’assaut par Bédoin.
La bataille fut une très grande réussite. Toute la troupe à réussi la montée par Bédoin.
Sur les sept mercenaires du jour, le colonel à du stopper à trois kilomètres afin de récupérer sa ration de guerre, c’est-à-dire aux trois quart de la deuxième montée, l’instigateur de cette idée saugrenue s’arrêta lui en haut de la seconde ascension. Les cinq autres iront jusqu’au bout de leurs défis, ou presque. En effet, le géant sûrement très énervé de s’être fait rouler dessus par tout ces grognards inarrêtables, souffla toute sa colère sur eux les empêchant de gravir les six derniers kilomètres séparant le chalet Reynard du sommet. Trop dangereux. Mais ils l’auraient fait pour sûr.
Le retour au campement fut joyeux. Les anciens pourront remarcher sans caillou dans la chaussure et les nouveaux peuvent s’enorgueillir de cette belle réussite.
Le colonel peut être fier de ses troupes et se détendre un peu (si toutefois s’est possible !!!!). Car cette campagne a été parfaitement menée et réussie.
Il faut aussi remercier toutes les accompagnatrices qui grâce à leurs présences et leurs abnégations à servir leurs grognards chéris, ont participé à la réussite de cette mission.
Pour ma part, j’ai passé une super semaine et j’en reviens avec tout plein de beaux souvenirs. Un énorme merci à ce grand monsieur même si il a des idées à la con !!!! J’ai passé une merveilleuse journée à ses coté et cerise sur le gâteau, il m’a permis de réaliser ce qui pour moi restera un exploit car je me pensais incapable de le réussir. Merci Monsieur.
Et vivement la prochaine campagne !!!!!!!
Grognard Thierry