L’Ardéchoise de Jean-Luc..
« Après une lente montée en pression depuis notre inscription de décembre, nous voilà fin prêt tous les neufs à 08h00 au parking D3 de st Félicien. Chacun s’est préparé au mieux en fonction de ses disponibilités. Notre challenge qui s’annonce n’est pas mince : 370 km et surtout 7300 mètres de dénivelé répartis sur 3 jours….sans possibilité de retour !!! Un peu de crainte devant l’inconnu pour la plupart et surtout l’espoir pour tous que le ciel ne nous tombe pas sur la tête durant ce périple !!!
In fine, que des satisfactions : 3 jours sans pluie, une organisation au top, un superbe accueil, un groupe très vivant et très soudé même à la suite de ma variante du premier jour permettant d’accéder à notre premier lieu d’hébergement (descente vertigineuse sur un revêtement très aléatoire et montée de « la mort » sur 4 km ou même Gilles a été obligé de mettre le petit plateau et le grand pignon….c’est vous dire !!!) . Tout le monde est arrivé à bon port. Chacun a réalisé un réel exploit personnel. Bravo à tous»
L’Ardéchoise de Jacqueline….
« Ce parcours de 3 jours était nettement plus dur que celui de ma première ardéchoise en 2019.J’ai notamment apprécié la bonne humeur et la solidarité au sein de notre groupe. Un merci particulier à Gilles et Alain qui m’ont accompagné lors de certaines longues ascensions »
L’Ardéchoise de Gilles…..
« Nous sommes partis sur le parcours “Châtaigne” de 380 km et un peu plus de 7300 D+ sur 3 jours
Le départ était donné le jeudi matin entre 7h et 9h. Nous partirons vers 8h. Il faut dire que les hébergements dans le coin, ça ne court pas les rues du coup quand on en trouve un on le prend assez rapidement ! Nous étions dans un hôtel à 45 min de voiture. Cet hôtel était vraiment au top.
Jeudi matin, c’est le départ de la cyclo. On a un gîte de réservé dans un château sur le parcours à environ 130 km.
On commence avec la côte pour rejoindre le départ, 2,5km environ. Puis on démarre par de la descente avant d’attaquer une dizaine de cols pour cette première journée. On traverse les villages ou les ravitos sont vraiment gigantesques : saucisson, fromage, fruits secs… Il y en a pour tous les goûts et ou les enfants nous font un accueil formidable. Un début de parcours plutôt sympa avec des paysages juste magnifiques. Des cols qui se font en douceur. Et une ambiance plutôt sympa. Un vrai régal, puis vient la variante à Jean Luc pour rejoindre notre gite : La montée de la mort sur 4 Km à 9 % de moyenne ou j’ai pu étrenner mon 34-30 ! Arrivés au gîte vers 18h30, 128km et 2758 de D+ de fait. Installation au gîte dans le château avec une vue magnifique puis repas très copieux et chaleureux. Si elle n’est pas belle la vie !
Vendredi départ à 07h30 sous un ciel menaçant direction les Estables Le passage des cols s’effectue au rythme de chacun. Les villages se font plus rares à traverser. La vue est quelque peu bouchée dans certains cols à cause du brouillard. On finit de monter sur le plateau avec une vue époustouflante. Nous terminons par l’ascension du col du Gerbier de Jonc. Arrivés au gite vers 18h avec 120 km et 2737 de D+ et cette fois ci pas de variante. Nous avons pris un bon repas avec d’autres cyclos ce qui fut très agréable.
Dernière journée samedi départ à la fraiche par 7° C à 07h10 pour rejoindre Saint Félicien. La première montée se fera dans le brouillard ensuite le parcours est moins exigeant que les 2 jours précédents. Et cest parti pour plusieurs kms de descentes. L’avantage du samedi c’est que la majorité des routes sont fermées à la circulation. Il y a également plus de monde aussi sur les vélos car on retrouve les autres participants et participantes des différents parcours proposés. Même si la descente fut géniale ça fait mal au bras quand même ! Il faut être prudent car beaucoup de participants (plus de 13 000 !). Petit faux plat montant sur les derniers kms. Et c’est l’arrivée ! Arrêt du GPS : 136 km et 1858 de D+
Pour finir, L’ambiance le jour du retrait des dossards fut top, des bénévoles super gentils, une organisation vraiment bien faite rien à dire. Les ravitaillements et animations dans les villages sont vraiment gigantesques : saucisson, fromage, terrine (que Jean Luc a beaucoup apprécié) fruits secs… Il y en a pour tous les goûts. Au final une expérience génialissime, une météo presque au top, et surtout des riverains qui nous encourage . Merci à tous ces gens et un grand merci à Jean-Luc et Didier pour leurs disponibilités et l’organisation de cet événement. A refaire avec grand plaisir ! »
Ne sachant pas ce que j’allais trouver là-bas, la surprise n’en fut que plus belle.
L’Ardéchoise du petit Didier…..
« Pour moi, même expérience que Gilles sauf la fin. Je ne ferai l’Ardéchoise qu’une fois car c’était trop dur pour moi. »
L’Ardéchoise d’Eric…..
« La rando cyclo de tous les superlatifs
– Paysages époustouflants
– Ambiance de folie dans les villages traversés
– Des cotes à n’en plus finir
– Une équipe de Gournay -Sur -Marne soudée et toujours de bonne humeur
La première étape St-Félicien – Lyas donnait d’emblée le ton. Dès le 5ème kilomètre une côte avec un court passage à 18 % nous annonçait bien que nous n’étions pas dans une région très plate. Heureusement ce petit raidillon fût vite oublié. Nous entrions dans le premier petit village où nous attendaient festivités, dégustations de produit locaux et une population enthousiaste à notre égard.
Ce fût le début d’une longue liste de petites communes traversées, avec partout le même accueil chaleureux. Parfois les enfants de classes primaires, accompagnés de leur maîtresse, étaient postés sur le bord de la route et nous tapaient dans les mains à notre passage. Un souvenir inoubliable.
7 côtes majeures étaient répertoriées pour cette 1ère étape par mon GPS Garmin.
Deux ont particulièrement marquées mon esprit. La première au 65ème km, d’une longueur de 18,7 km. Vous avez bien lu : 18,7 km. Jamais je n’avais monté une côte aussi longue.
La 2ème, certes, plutôt courte (4 km), eu égard à certaines, marquera aussi mes souvenirs. Un raccourci, tel nous l’a présenté Jean Luc (chargé de concevoir les parcours).
Avec une pente moyenne de 9 %, cela promettait forcément des passages autour de 14/15 %. Je ne fût pas déçu. Je ne peux pas vous dire qu’elle a été la pente maxi, tellement j’étais occupé à produire un effort maximal sur les pédales pour avancer. J’ai eu parfois la hantise au détour d’un virage de ne plus avoir assez de force pour rouler et donc de tomber à défaut de pouvoir décaler assez rapidement. Sans aucun doute la côte la plus dure de ma courte expérience de cycliste.
10 Km plus loin, nous étions heureusement arrivés au terme de notre première étape. Un château restauré du 12ème siècle, je crois, s’ouvrait devant nous, avec une magnifique vue sur la Vallée. Un chaleureux accueil, suivi d’un copieux dîner nous fit vite oublier les difficultés de la journée.
La deuxième étape Lyas-Les Estables était semblable à notre première journée. Toujours autant d’enthousiasme à notre passage dans les petits bourgs. Dégustation de produits locaux assurés.
Cette deuxième étape est celle qui présentera le plus de dénivelé (2 700 Mètres), avec à la clé l’ascension de 2 côtes de 10 km de longueur, et une de 13 km.
Arrivée à plus de 1300 mètres d’altitude, avec le passage dans le brouillard du col de la Baricaude à 1257 mètres et du col du Gerbier de jonc à 1417 mètres, où la Loire prend sa source.
Le gîte du soir, idéalement situé dans le centre du bourg d’Estables, nous apportera repos et victuailles à profusion.
3ème et dernière étape Les Estables – Saint-Félicien. Etape la plus longue 136 km, mais avec le moins de dénivelé : 1890 mètres, parue presque facile.
Un départ dans la fraîcheur (7° au compteur) et une côte de 4/5 km dès les premiers mètres, nous amena sur le toit de notre périple à 1567 mètres d’altitude. Je vous le disais en préambule, l’Ardèche n’est assurément pas plate (il me semble que nous avions alors fait une brève incursion en Haute Loire).
A une trentaine de kilomètres de l’arrivée, l’ensemble des participants aux différents parcours proposés se sont rejoins. Embouteillage garanti. Difficile de traverser le village où là encore nous attendait une dégustation de produit locaux. Vigilance donc pour ces 30 derniers km où se sont côtoyés de très nombreux coureurs avec des niveaux très différents. Dans la dernière côte de 8 km nous nous sommes fait dépasser pour bons nombres de coureurs, mais nous avons aussi dépassé pas mal de vélos. Ca fait toujours plaisir.
La dernière descente de 10 km environ avant l’arrivée, sur route fermée, est une expérience sympathique à vivre. Pendant près d’un quart d’heure, on se croirait presque des pros. On peut couper les virages comme en formule 1. Adrénaline garantie à plus de 50km/h. Vigilance néanmoins. Certains ayant assurément surévalués leur niveau ont lourdement chuté sur le bitume. En moins de 5 kilomètres 4 accidents ont été relevés.
Arrivée sans encombre pour notre groupe de 9 coureurs qui n’aura eu aucun pépin physique, ni technique au cours des 380 km de ce périple.
Un grand bravo à tous et quand est ce que l’on recommence l’expérience ? »
L’Ardéchoise de l’Arlequin……
« Pour ma part tout a été dit mais j’aimerai rajouter ceci. J’ai suivi Alain Pingeon dans une longue, longue descente, Alain allait de plus en plus vite. A un moment j’ai pris peur et j’ai lâché la course poursuite. Je lui en ai fait part arrivé enfin de course seulement car ça zigzaguait pas mal.
En fin de parcours après la dernière montée très longue mais cool pour moi je me suis lâché sur la descente pour mettre les couleurs de CCGournay sur l’ardéchoise. Je me suis mis à doubler beaucoup de monde qui était impressionné de mon attaque : virage en courbe, accélération après les courbes bref j’ai pris mon pied. Moi même je me suis impressionné de me sentir dans l’action de la vitesse tout en maitrisant les risques. Ma relance après les courbes en 50/11 m’a laissé BA. Beaucoup de plaisir tout au long de cette ardéchoise. »