LA Montapeine 2024

« Moi ! moi ! moi ! … » Nombreux et enthousiastes étaient-ils les Cyclos – Gournaysiens pour « rider » sur ce beau parcours. Mais la météo menaçante en a balayé plus d’un. Au final une petite quinzaine s’est présenté au départ du 160 et ou du 110, il y a même eu, parti plus tôt, un 210. Courageux ! Bon pas trop d’ondées au final, ben non justement le final a été pas mal arrosé, sur les trente derniers kilomètres. On en reparlera … Un début sympa, gris, mais jouable.

Ceux du 110 bifurquent et laissent les 160. Tout va bien jusqu’à ce qu’on les retrouve en chemin ! Les malins avaient voulu rallonger et sont tombés sur un cyclo à terre. Appel des pompiers et attente du camion de l’organisation pour récupérer le vélo du gars. C’est là qu’on les retrouve. Comme ils étaient avec d’autres cyclos hyper sympas qui leur ont dit de ne plus attendre, nos compères ont à nouveau fait la route avec ceux du 160. Presqu’arrivés au premier ravito, crevaison ! Réparation rapide, enfin pas au goût de ceux qui attendent alors que le ravito était à 50 mètres, caché derrière un tournant … Belles routes, beau temps, on a presque chaud, tout va bien. Le groupe se scinde, les plus rapides devant, mais ils ne seront pas plus gâtés. Les plus tranquilloux (ben oui avec un « x », on fait comme on veut quand on néologise), ont parmi eux un massacreur de manivelles qui appuie, mais qui appuie, à tel point que la manivelle gauche se fait la malle.

Notre Président préféré – heureusement – était là et prompt à essayer de « r’mettre le bazar », mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Voyant que le réparateur frappait du point pour faire rentrer la manivelle, quelqu’un eut, pour une fois une idée pas trop nulle. Il se proposa d’aller chercher une pierre et prêta un chiffon pour faire tampon. La manivelle regagna la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter : non mais ! Pour autant les ennuis n’avaient pas dit leur dernier mot, sous la forme d’un orage qui grondait plus tôt que prévu.


Il finit par nous arroser et nous recevons un cocktail d’eau et de boue. Pour finir à 5 kilomètres de l’arrivée le massacreur de manivelles crève, le président – toujours lui ! – répare en moins de deux et nous arrivons à Meaux. Nous retrouvons le groupe des rapides qui, comme l’avait subodoré Pascal, se sont pris l’orage en direct, beaucoup plus fort que nous. Nous apprenons que deux des nôtres se sont retrouvés à terre, bien glaise, au vu de leurs tenues maculées. Rien de grave juste une Jacqueline frigorifiée.
Bref une bien chouette balade avec une organisation du club de Meaux au top. Un grand merci à eux et une mention spéciale pour leur président si sympathique.
François.