Rethondes, 11 Nov. 1918 l’armistice entre la France, ses alliés et L’Allemagne est signé dans un wagon restaurant pour (enfin) mettre fin à 4 ans de combat.
11 Nov. 2024, soit 106 ans ou 38690 jours après (juste pour les chiffres), nous voilà, 9 soldats du C.C.G.M. (Cyclo Club Gournay s/Marne, je ne voudrais perdre personne durant mon récit) embarqués dans notre camionnette, nos fidèles montures accrochées soigneusement par le général, pardon le Président en personne. Je dois avouer être excité de participer a cette sortie historique, non pas par mes coéquipiers (désolé les gars …), ni par l’occasion de rejoindre un lieu emblématique de cette 1ere Guerre Mondiale, mais par la distance que nous allons parcourir. Eh oui, Passer la barre des 100 Kms ça va être une première pour moi. C’est peut-être un détail pour vous mais pour moi ça veut dire beaucoup (marrant, j’ai déjà entendu cette formule quelque part).
Arrivée sur site, nos amis de la Nationale nous oblige à un petit échauffement de quelques Kms pour enfin rejoindre la ‘’Clairière de l’armistice’’, choisit pour sa discrétion (à l’époque), caché en pleine forêt de Compiègne, c’est le lieu idéal pour abriter les négociations (à l’époque).
Le Wagon n’est plus visible bien sur mais le monument commémoratif nous sert de point de référence pour réaliser l’inévitable photo d’équipe à l’aide du reflex dernier cri de notre cher président (et qui fonctionne.)
Petit café et part de cake gentiment offert par le club de Compiègne (merci à eux) et nous voilà parti pour la boucle commune avec nos amis. Une petite bruine nous rafraichit un peu, et après quelques Kms patatras, la gamelle signé Jacques au détour d’une petite rue sans danger, mais voilà ça papote, ça papote et paf le nez dans le bitume. Bon pas de gros bobos, tout le monde repart joyeux.
Les choses sérieuses commencent, on rentre au bercail, le défi commence (pour moi bien sûr). Cette première partie se passe sans aucun souci, du bitume, un peu de hors-piste (mais on est resté prudent Président), un petit tout droit au lieu de prendre à droite (les meneurs avaient dû empruntés le GPS de qui je pense) mais vite corrigé. Chassé-croisé avec notre suiveur pour poser fièrement devant le fameux Reflex (vous voyez ce que je veux dire) et en mouvement SVP. Bref 60 Kms parcourus, on arrive à Crépy en Valois, arrêt miam-miam face au cimetière (ça motive) et toutes ces commodités (un Sami !! t’inquiètes je ne vais pas rentrer dans les détails, ce qui s’est passé à Crépy reste a Crépy). On repart avant que la fanfare se mette à jouer son répertoire (dommage ?), le groupe reste compact, les jambes sont bonnes (enfin au moins les miennes, j’ai pas tâtés les autres), les villages défilent, Nanteuil-Le-Haudouin, Oissery, St Soupplets, les routes boueuses (travail des champs oblige), les vélos qui changent de couleurs (on ne me l’avait pas vendu comme ça au forum des associations) . Petite pause au milieu de nulle part pour permette au président de décrocher le Colnago nickel chrome et terminer l’aventure avec nous (je passe la seule crevaison de la journée), la petite cote de Villevaudé qui finit d’achever les jambes (ce coup si, je l’avais un peu anticipé en en gardant sous la pédale) et nous voilà arrivé. C’est fait, 125 Kms au compteur et même pas mal… je crois que je vais commencer à aimer ça, c’est grave docteur ?
Pour finir ce long récit (et je remercie ceux qui sont toujours en train de me lire) je retiendrai 3 choses :
– Quand on veut on peut (bon c’est facile, c’est bateau, mais ce n’est pas faux)
– En équipe tout est possible et on peut aller loin (et revenir)
– Faut pas manger de Soupe au choux la veille d’une telle sortie
Allez, Merci président, et vivement la prochaine …….
Thierry P