Tour de Corse – 4 au 16 septembre 2024

En 2022, Je suis invité chez Gisèle et Jacques pour découvrir la Corse. Super, je n’y avais jamais posé les pieds.

Sur un malentendu, j’apporte mon vélo afin de découvrir le profil. A notre arrivée, vu du ciel, nous ne voyons pas beaucoup de plaine !

Jacques me propose de découvrir les lieux à vélo un jour sur deux, c’est bien suffisant.

J’ai compris, la Corse est très belle, ça monte et il fait chaud !

Dès mon retour, une idée folle m’est venue ! « Faire le tour de Corse à vélo ».

Pour ce faire, je le propose en réunion, vous avez été emballés. Il ne me restait plus qu’à organiser le voyage.

Je trace les parcours sur les conseils de Jacques, qui connaît les routes Corses comme sa poche.

Une idée me vint à l’esprit, surprenant me direz-vous ! Je vais déléguer à Jacques, c’est la personne idéale pour organiser cette randonnée.

Un mois passant, nous faisons un point, c’est bien difficile de réserver d’aussi loin et sans contact.

En parcourant une revue, FFCT, je m’aperçois qu’il y a un club Corse qui organise des séjours vélo.

Qu’à cela ne tienne ! Jacques prend contact avec le responsable, Mr Colombani. Il est plus bavard que Jacques, alors un coup de tel peut s’éterniser quelques heures !

Deux années de préparation, tout est prêt, nous pouvons partir. Le voyage n’est qu’une formalité, nous voici à Ajaccio.

Comme l’a dit l’un d’entre nous, au départ, profitez de tous les instants, ça passe vite !

Nous allons vivre 10 étapes exceptionnelles. Des décors magnifiques, somptueux et des personnes fières de nous faire découvrir leur île.

Des ravitos au-delà de nos espérances. Un tour paradisiaque. Cela va rester gravé à vie dans nos mémoires.

Je remercie au nom de tous les cyclos, Jacques pour ce travail phénoménal, Gérard, oui, je l’appelle Gérard maintenant, car ce fut une très belle organisation, sans faille et prenant soin de notre sécurité. Tu nous as fait partager ta gentillesse et ta bonne humeur. Quoi qu’il arrive.

Alain, son beau-frère calme, discret et prenant soin de nous en permanence. Il conduisait la voiture balai.

Jean-Jacques et Gilles qui ont participé activement à cette organisation.

Odile qui a conduit tout au long de ces parcours sur ces routes pas toujours faciles.

Merci aux accompagnatrices et accompagnateurs, qui je l’espère on pris du plaisir à découvrir l’Ile de beauté, qui porte bien son nom.

Bravo et merci à tous les cyclos qui ont accompli ce tour de Corse sans souci et adhéré à mon grain de folie.

Didier

  • Etape 1 : Ajaccio – Propriano

 

  • Etape 2 : Propriano – Porto Vecchio

Après la pluie, le beau temps !!!

Après l’épisode pluvieux de notre 1ère étape, quel bonheur de partir au sec. La Corse sous le soleil, c’est quand même mieux.

Aujourd’hui petite étape avec 68 km au programme pour nous mener de la côte ouest à la côte est de la Corse, avec 1 440 Mètres de dénivelé positif quand même.

3 côtes à gravir, dont 2 avec des passages à plus de 12 %.

– Côte de Viggianello

– Côte de Chialza-Tirolo (La plus longue avec 14,5 km de montée)

– Col de Pacinu

Pas le temps de s’échauffer, dès le départ de l’hôtel la route s’est élevée pour monter la côte de Viggianello. Les muscles brûlent, mais le paysage est tellement splendide qu’on en oublie la douleur. Au sommet petit répit de quelques kilomètres jusqu’à Arbellara. Tiens en Corse il y a quand même quelques portions de route plate !!! Belle et longue descente ensuite pour nous amener à l’ascension du jour : La côte de Chialza-Tirolo, longue de 14 km. Comment a-t-on pu trouver la motivation pour monter cette dure côte ? Eh bien c’est tout simple. Il a suffi de penser à Gérard et Alain, nos organisateurs et accompagnateurs durant notre périple qui nous attendaient au village de Carbini, avec à la clé ce qui peut ressembler, pour un cycliste, à un festin de roi : Poulet, salade de pâte, fromage, café, gâteau et même petit vin doux en apéritif, le tout installés sous un barnum et assis, oui Monsieur sur des tabourets !!!. Bref presque le paradis. Attention quand même à ne pas se laisser aller. J’ai vite compris que Gérard s’était fait un malin plaisir à nous faire monter presque à chaque fois une belle côte après la pause déjeuner. Une 2ème cuisse de poulet m’aurait bien tenté, slurp !!, mais je dus renoncer à la tentation. En effet, demi-tour droite après cette pause déjeuner bienfaitrice pour aborder très rapidement la montée du col de Pacinu, dernière difficulté du jour.

Si, si, je vous l’avais dit, Gérard est un sadique en puissance. Quel bonheur de se hisser sur les hauteurs et de se dire qu’il ne reste plus que de la descente ou presque pour arriver à notre hôtel.

Le « GOLFE HOTEL » à Porto Vecchio fût mon hôtel préféré de tout notre périple. Nous avons pu profiter de la piscine, de chambres spacieuses, et même d’un billard à notre disposition.

L’arrivée de bonne heure à notre Hôtel a permis à certains de visiter le centre de Porto Vecchio, situé à environ 1 km. A la clé découverte de la citadelle, et de l’église « Saint Jean Baptiste ».

Un diner convivial clôtura cette belle et éprouvante journée.

Eric

  • Etape 3 : Porto Vecchio – Aulène

76.4 Km et un D+ de 1909m

Après un bon petit-déjeuner pris à l’hôtel à Porto-Vecchio, départ à 8h00 pour la 1ère étape de montagne. Gérard, l’organisateur nous prévient que se sera dur avec 2 cols et quelques bosses à gravir. Après un échauffement sur une route plate d’une dizaine de km, nous attaquons le col de l’Ospédale (13km avec un D+ de 860m). Ce col propose une pente moyenne entre 7 et 9% avec des passages à 12% près de l’Ospédale donc pas facile. Le groupe se scinde rapidement au gré du niveau de roulage des cyclos. La vue majestueuse que l’on découvre à chaque virage nous donne du courage et après avoir traversé le village avec des pentes à 11% nous atteignons le sommet au km 20.

Après une belle descente le 2ème col arrive moins dur 7km avec un D+ de 387m et nous arrivons aux aiguilles de Bavella à l’altitude de 1218m. Un panorama exceptionnel nous attend avec des aiguilles qui attirent de nombreux touristes. Nous descendons pour atteindre le ravito très attendu après tous ces efforts. En faisant attention aux nombreux cochons et troupeau de chèvres qui se baladent en toute liberté sur les routes bordant les forêts de châtaigniers ! L’hôtel de la poste à Aulène est le bienvenu après cette rude journée.

Gilles

  • Etape 4 : Aulène – Corte

Après avoir essuyé un gros orage lors de notre arrivée à Marseille, et nous être bien fait rincer lors de notre première étape Ajaccio- Propriano, (ne pas oublier que flotman était des nôtres) avoir gravi quelques belles pentes que l’on a pu apprécier ou pas sur les étapes précédentes, mais surtout une bonne nuit et un excellent dîner pris la veille à l’Hôtel de La Poste d’Aulène nous sommes fin prêts pour notre 4eme étape Aulène – Corte 123Km et 1800m D+.

Evidement pour ne pas déroger aux bonnes habitudes nous commençons par une petite bosse de 10 Km avec deux passages entre 4 et 4.5%, facile, enfin pour certains et le groupetto habituel se forme car nos grimpeurs sont déjà partis en avant pour s’échauffer.

Ensuite les choses plus sérieuses arrivent vite, le col de la Vaccia 12 Km 360m D+ et pentes entre 3 et 5.4%. Pour notre groupe ça monte toujours tranquille. Jacques en pleine forme nous attend assis sur le parapet d’un petit pont pour immortaliser ce moment en photo.

Nous ne sommes pas seuls dans ces montées et descentes, car cochons, vaches, chèvres et même chevaux nous regardent, nous admirent ou nous trouvent bargeots qui sait ?

Arrivé au sommet du col de la Vaccia, belle descente, puis nous attaquons le plus gros morceau de la journée, le col de Verde 17 Km 555m D+ moy 3% avec passages à 9%.

Ça monte, ça monte et ça monte encore, mais un Patou, hostile aux continentaux ou estimant que nous ne grimpons pas assez vite attaque, mordant Yannick et Didier, mais rien de grave, juste quelques traces de morsures sur les chaussures et une belle frayeur.

Fin de cette bosse, ouf, terminé et enfin belle descente de 27 km pour rejoindre le ravito dans le très beau site du Défilé de l’Inzecca.

Comme toujours, super ravito préparé par Gerard avec petit muscat en apéro.

Après ce bon casse-croute, nous remontons sur nos vélos, traversons ce site magnifique, avec une route très sinueuse le long de ces gorges, descente tranquille surtout ne pas louper un virage, le saut de l’ange n’est pas recommandé, puis nous entamons une nouvelle petite grimpette de 13.5 km pour passer le col de Cardo 8.5km, D+320m, moy 3.7 avec passage à 9% et le col de Vezzani 5 km, D+211m, moy 4.1%. OUF….

Descente, plus de bosses, finish tranquille, eh bien non, grande ligne droite sur une route à grande circulation, vent dans le nez en faux plat montant pour rejoindre Corte, et comme cela ne suffisait pas, encore une belle grimpette pour rejoindre notre hôtel.

Cette fois, c’est terminé, récupération de nos bagages, douche.

Ensuite, pot et briefing de Gerard, diner au « Café de France » accompagné d’un bel orage craint en fin d’après-midi et évité de justesse.

Repos récupérateur avec de belles images pour nous endormir, afin de repartir le lendemain matin en pleine forme et apprécier de nouveaux paysages d’exception.

Thierry L.

  • Etape 5 : Corte – Piedicroce

La cinquième étape sera la plus courte et facile, enfin pour moi et quelques autres qui n’envisagent pas la boucle de l’après-midi. Elle va nous amener en Castagniccia, pays natal de Gérard notre GO (Grand Organisateur) après 60 km de route et 1300 m de dénivelé positif. Nous empruntons à la sortie nord de Corte une route qui remonte un vallon frais et ensoleillé jusqu’au col d’Ominanda. La pente est régulière, la chaussée roulante.
La descente nous conduit après la traversée du village de Castirla à Ponte Castirla d’où nous parvenons au col d’Arbitro après une ascension de 5 km sur une route ombragée et fort agréable. Un petit oratoire a été édifié sur le large col.
La descente plus longue nous amène à Ponte Leccia où nous franchissons la rivière sur un pont gênois. Ponte Leccia est aussi un « nœud ferroviaire » Corse puisque c’est la gare d’où se détache la ligne de Calvi de celle qui joint Bastia à Ajaccio. Puis commence la dernière et plus longue ascension du col de Prato avec un vaste aperçu sur le massif du Monte Cinto.

Une petite pause à la fontaine du village de Morosaglia où se trouve la maison natale de Pascal Paoli et nous basculons 3 km plus loin en Castagniccia ; nous nous laissons doucement couler à travers les châtaigneraies vers Piedicroce et son imposante église. Gérard et Alain nous ont dressé les barnums et aujourd’hui barbecue avec une délicieuse salade composée, jamais la même, sur le terre plein jouxtant l’église. Après le repas et la réception de nos chambres à l’hôtel « le refuge », la plupart des cyclistes repartent pour une boucle de 32 km qui les conduira à la source d’Orezza en terminant une plus difficile ascension par Verdese. La journée se terminera par une soirée repas corse et musique. Nous avons apprécié la qualité des guitaristes et leur mise en scène théâtrale et comique, volontaire ou pas, nous ne le saurons jamais.

Jean-Jacques

 

 

  • Etape 6 : Pedicroce – Saint Florent

Nous sommes le mardi 10 septembre. Hier, nous avons passé une soirée mémorable : des chants corses et des airs de guitare endiablés ont ponctué les 5 premières étapes de notre tour de l’île de beauté, la bien nommée. Nous sommes à mi-parcours et, comme beaucoup de mes partenaires, je vais dans l’inconnu : jamais je n’ai dépassé cinq jours de vélo consécutifs en montagne. Au menu du jour, 98 kilomètres relevés par 1430 mètres de dénivelé positif.

Comme tous les matins, nous sommes en selle dès 8 heures. La météo est avec nous, mais n’oublions pas la crème solaire ! Dès les premiers coups de pédale, la route se dresse et ce sur plusieurs kilomètres. La plupart des étapes commencent par une montée, généralement longue…

On bifurque à droite en descente, puis c’est une longue succession de virevoltes sur de jolies petites routes en corniche qui nous mènent à  « La porta » où une pause s’impose pour quelques clichés devant la somptueuse église au clocher-campanile à côté du bâtiment.

Nous finirons l’étape au bord de la mer et les descentes se multiplient. Chacun les négocie à son rythme, comme les montées d’ailleurs. A propos de côtes, en voici une belle ! Après la longue dégringolade vers Barchetta, se dresse devant nous une des plus longues grimpettes du périple, le col de Bigorno, long de 17 kilomètres. Je fais la première moitié du col avec Jacques qui monte vite pour s’arrêter prendre des photos. Puis après un regroupement, j’accompagne Sami, Thierry et Jean-Jacques avec lesquels je savoure un arrêt fraîcheur auprès d’une fontaine !

Après le sommet et la descente, nous trouvons dans un virage Gérard, Alain et leurs belles installations : c’est l’heure du casse-croûte et il reste des pois-chiches !

Une église remarquable, au milieu d’une prairie, des montées, des descentes encore et encore…et des paysages magnifiques. Saint Florent est bientôt là pour nous accueillir et l’hôtel a sa piscine !

Il y a…le ciel, le soleil et la mer…Et puis…demain matin, petit dej avec Napoléon, omniprésent sur les murs de la salle à manger !

Pierre

 

  • Etape 7 : Tour du Cap Corse

124 km D+ 1840 ml

Sami et Jean-Jacques ne prennent pas le départ pour s’accorder une journée de repos, Sami pour la plage et Jean Jacques pour une ballade patrimoniale.

Après la photo traditionnelle au départ de l’hôtel sous une fraîcheur matinale, nous partons pour une ascension de 11 km au cours de laquelle nous admirons le golfe de Saint Florent sous la brume puis enfin nous atteignons le col de Téghime avec son mémorial en mémoire des combattants marocains qui ont contribué à la libération de Bastia. Nous découvrons à nouveau la cote Est de la Corse notamment l’étang de Biguglia

Après la descente du col nous empruntons la route en corniche surplombant Bastia et sa citadelle, une route particulièrement accidentée qui traverse de beaux villages,Cardo,Ville-de Pietrabugno,Alzetu,Castagnetu.. .

Ensuite nous longeons le bord de mer cote EST du nord de Bastia (Miomo) jusqu’à Santa Severa,route où nous pouvons admirer les villes de bord de mer avec leur très belle plage (Lavasina,Sisco,Pietracorbara….),la ville de Erbalunga et son port, la tour génoise surplombant la route et la mer quelques km avant Santa Severa

A Santa Savera nous quittons le bord de mer pour se rendre à Luri après avoir gravi le col sur 8 km pour le pique-nique au pied de la chapelle saint Lucie où nous découvrons à nouveau la mer côté Ouest, moment très convivial autour d’une bonne table préparée par Gérard.

Nous reprenons la route, très belle descente ponctuée de quelques cotes , pour rejoindre Saint Florent. Le paysage est vertigineux avec la montagne qui descend directement à la mer, avec ses villages accrochés à la montagne (Pino,Nonza….), avec sa cote découpée et la mer bleue.

Alain

  • Etape 8 : Saint-Florent – Algajola (annulée)

Lors du briefing du mercredi soir à l’hôtel, Gérard et Alain ont débuté leurs propos par l’évocation de risques météo pour le lendemain, notamment des vents forts et pluies annoncés.

Briefing terminé, nous aviserons demain matin au petit déjeuner.

Vers 6h du matin, les premières rafales se sont fait entendre.

Petit déjeuner à 07h00, nous attendons que tout le monde soit là.

Prises de parole des organisateurs pour nous confirmer que la météo serait plus mauvaise qu’annoncée. Rafales violentes, pluie et orages sur tout le secteur, y compris sur le parcours qui mène à Algajola.

Tout le monde ayant compris la gravité de la situation, le président prend la parole pour continuer sur le risque sécurité. Mais en laissant la liberté à ceux qui le souhaiterait de faire le parcours, mais sans possibilité d’assistance et de secours.

A l’unanimité et une prise de conscience du risque, nous renonçons à l’étape du jour.

Nous organisons le transfert avec l’organisateur.

Nous décidons qu’un 1er convoi partira avec les vélos et 7 personnes vers l’hôtel l’Ondine d’Algajola.

Leur route n’a pas été de tout repos, Alain a dû être vigilant, car vent violent dans le col DELLA SPERRANZA et DI VEZZU, beaucoup de pluie dans le plateau du désert des Agriates.

Ils sont finalement parvenus sans encombre à Algajola, ou ils ont rangé les vélos et bagages à l’hôtel.

Le reste du groupe étant resté à Saint-Florent, ou on a déjeuné à l’hôtel, en attendant le retour du fourgon pour convoyer le reste du groupe et les 2 vélos.

Nous quittons définitivement Saint-Florent vers 13h30, suivis par la voiture conduite par Odile et ses 4 passagers.

Le parcours fut moins mouvementé dans le col ou le vent s’était calmé. C’est en basculant sur le versant d’Algajola que nous avons bien senti le vent toujours présent (80-100kmh).

Le 1er groupe arrivé le matin, avait décidé de pendre le Tortillard Corse à la gare d’Algajola pour aller visiter CALVI.

Pour le 2ème groupe arrivé et installé à l’hôtel, il est décidé pour ceux qui le souhaite d’aller aussi à CALVI mais en fourgon avec Alain toujours au volant.

Les autres restant sur place pour visiter Algajola, petite cité balnéaire très sympa avec de jolies plages.

Impossible de se baigner à cause du vent soufflant très fort, mais de jolies photos au demeurant.

Complexe hôtelier très confortable, avec un restaurant panoramique, ou nous apprenons que le patron est le sosie officiel de notre Johnny Hallyday national.

Malheureusement, nous n’avons pas pu le croiser, sûrement en déplacement ce jour-là.

A 18h30, tout le monde étant de retour, apéro au bar, avec toujours les histoires drôles de Gérard et briefing pour l’étape du lendemain.

Diner à 19h30, repas très agréable et toujours beaucoup de convivialité.

Une nuit de sommeil réparatrice et départ pour la 9ème étape à 08h00 pétante, ALGAJOLA-PORTO.

Vive le CC GOURNAY et ses joyeux cyclistes et accompagnateurs.

Yannick

  • Etape 9 : Algajola – Porto

Après une nuit à Algajola, (prononcé : algajol…) l’étape 9 Algajola – Porto de 84kms et 1400m de dénivelé positif se présente. Du classique !

Fatigué ? L’équipe a hâte d’en découdre après l’annulation de l’étape 8 due au vent violent. Ils ne vont pas être déçus. Ils ? oui, pour ma part je vais vivre par procuration, ma peau de bébé n’étant pas complètement rétablie.

Me voilà parti avec Alain à suivre mes courageux cyclistes et très vite, je vais me sentir très à l’aise dans le camion à suivre mes collègues en souffrance dans le premier col sous la pluie et dans le froid.

Avec Alain, on est un peu inquiets pour la descente très glissante, mais tout se passe bien et la pause-café fait beaucoup de bien à nos cyclos frigorifiés.

Le temps et le moral remontent peu à peu la beauté des paysages.

Dans le camion, Alain est un vrai pro. Il s’arrête régulièrement pour s’assurer que tout va bien et remplit les bidons d’eau à la demande. Le plus dur est passé et on échange avec Gérard pour évaluer l’heure d’arrivée au ravito.

Ce dernier est très proche de l’arrivée. Le barbecue et le rosé finissent de requinquer toute la troupe qui repart rassasiée vers Porto et sa mer encore mouvementée par le vent.

Une étape dont on se souviendra par sa rudesse du matin avant d’attaquer les Calanques de Piana le dernier jour. Mais cela est une autre histoire.

Sami

  • Etape 10 : Porto – Ajaccio

Nous sommes le 14/09/24, le moment tant redouté arrive. C’est la dernière étape. Malgré la fatigue, tout le groupe a passé les étapes les unes après les autres sans encombre, sans bobos, sans incident et avec les mêmes sourires. Mais cette dixième étape va nous plonger dans un décor féérique entre Porto et Ajaccio en passant par les fameuses Calanches de PIANA. Il fait une température douce, pas trop de monde sur la route rendant le lieu encore plus magique avec ce mélange de couleurs qui oscille entre le bleu de la mer, le rouge des falaises, le vert de la végétation et le jaune de monsieur Soleil. Et là devant un tel spectacle nous sommes plusieurs à oublier les heures de selles et à se laisser emporter par cette beauté naturelle. Nous nous arrêtons tous les 100 m pour prendre une photo. La discipline CycloTourisme prend tout son sens dans ce genre de moment. Gérard notre organisateur avait pris soin lors de notre briefing de la veille de nous informer des points d’intérêt comme cette roche qui a formé un cœur en son milieu. Le dénivelé est inlassablement présent mais aucune importance, la magie du lieu nous fait oublier notre fatigue.

Passé les Calanches, nous sentons l’approche de la grande ville d’Ajaccio, la circulation se fait plus dense, le décor change avec une urbanisation bien plus présente. Il faut se rendre à l’évidence, cela signe la fin de notre périple qui va s’achever après 843 km. Nous nous arrêtons une dernière fois à quelques kilomètres d’Ajaccio afin de sécuriser la traversée de la ville jusqu’à notre hôtel accompagnés de Gérard et d’Alain qui encadrerons le groupe avec leurs fourgonnettes.

Nul doute que cette étape restera gravée à vie dans ma mémoire à bien des égards.

Christophe V.